En France, le système automatisé de répression des contraventions génère autour de 26 millions de procès-verbaux électroniques chaque année, auxquels s’ajoutent les 8 millions de forfaits post-stationnement (FPS) déclenchés par les 600 mairies qui ont opté pour ce système.

Sur ces 26 millions de PV, près de 14 millions sont « contestés » d’une manière ou d’une autre : ça va du « je ne suis pas d’accord » au « ce n’était pas moi » ou bien « ce n’est pas ma voiture » ou encore « je l’avais prêtée ou vendue ».

Aujourd’hui, en raison d’une architecture mise en place à la Révolution, tous ces contentieux aboutissent sur la table des Officiers du ministère public (OMP) présents dans tous les départements de France et d’outre-mer.

Vous l’ignorez peut-être, mais près de 80 % des PV sont traités par des robots gérés par l’Agence Nationale de Traitement Automatisée des Infractions (ANTAI), basée à Rennes. Ce dispositif ramène bon an mal an environ 1.5 milliards € dans les caisses de l’Etat. Il a surtout permis de ramener le nombre de morts annuels sur les routes de 25 000 à 2500 l’année dernière. Un véritable exploit en matière de politique publique.

Aucun gouvernement ne se passera de cette manne qui permet d’ailleurs pour l’essentiel d’améliorer les équipements de sécurité routière sur le territoire national.

Si vous n’y prenez garde, votre contestation (qui se résume parfois à un simple courrier demandant des renseignements complémentaires relativement à tel ou tel PV reçu dans sa boîte aux lettres) peut entraîner de lourdes majorations…

Pour un simple courrier de mécontentement, certains voient les PV à 45 € pour un excès de vitesse constaté par un radar autoroutier se terminer à 180 € + les frais bancaires, tandis que d’autres qui démarrent à 90 € finiront leur course à 375 € au bout de quelques semaines d’immobilisme…

Donc, si vous voulez virement sereinement sur les routes de France, appliquez quotidiennement notre conseil phare.